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Actualités et évolution du prix du gaz naturel : les tarifs en 2025

Après les fortes turbulences de 2022 et 2023 causées par la guerre en Ukraine et les tensions sur l’approvisionnement européen, le marché du gaz amorce une phase de stabilisation en 2025. Les stocks sont élevés, les prix se détendent, et les prévisions annoncent même une possible baisse d’ici la fin de l’année, sous l’effet d’un hiver plus doux et d’une demande industrielle en recul.

Suivez l’évolution des prix du gaz, les tendances du marché et les principaux facteurs qui influencent les coûts pour les entreprises en 2025.

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L’essentiel de l’actualité gaz – Semaine du 20 octobre 2025

A retenir :

  • Les prix baseload poursuivent leur baisse : le CAL27 à 27,842 €/MWh (-1,9%) dans un contexte d’offre abondante et de demande affaiblie.
  • Le TTF front-month s’établit à environ 31 €/MWh, bénéficiant de la reprise des exportations norvégiennes et de la demande chinoise en recul de 8% sur un an.
  • Les stocks européens atteignent 83,1% au 13 octobre, en légère progression mais toujours 12 points sous les niveaux de l’année dernière.

Quels sont les prix du PEG gaz en 2025 ?

Les chiffres de la semaine – Gaz : analyse et tendances au 20 octobre 2025

Prix baseload :

Les prix baseload poursuivent leur tendance baissière avec le CAL27 à 27,842 €/MWh. Cette détente s’explique par un équilibre offre/demande plus favorable : reprise des exportations norvégiennes après maintenance, augmentation des livraisons de GNL, et demande affaiblie notamment en Asie où la consommation chinoise chute de près de 8% sur un an en raison d’une consommation plus faible et d’une production nationale accrue.

Prix spot : 

Le prix spot TTF a connu une semaine volatile, avec un pic à 33,03 €/MWh en moyenne (contre 31,52 €/MWh la semaine précédente), notamment en raison de grèves affectant les infrastructures gazières ukrainiennes début de semaine, de prévisions de temps plus frais et de perspectives moins favorables pour les renouvelables. Toutefois, ces tensions restent ponctuelles et le marché forward pointe à environ 31 €/MWh, en baisse par rapport aux 20 derniers jours.

Différence entre prix spot et prix à terme : Le spot correspond au prix du gaz livré immédiatement, qui peut beaucoup varier selon l’offre et la demande du moment, tandis que le prix à terme (CAL, Y+1…) reflète les anticipations pour le futur et est utilisé pour planifier et sécuriser les achats.

Au 17 octobre 2025, les prix du MWh de gaz pour les différentes années de livraison sont de :

Contrat Calendar (CAL)Prix en €/MWh
202629,869
202727,842
202825,554
202923,816
203023,629
203123,539
Prix du MWh de gaz par année de livraison

Prix du gaz naturel sur la dernière quinzaine (en €/ MWh)

Quels sont les prévisions d’évolution du prix du gaz en 2025 ?

À court terme, les prix devraient rester relativement stables voire orientés à la baisse. L’offre mondiale de GNL est abondante, les exportations norvégiennes sont revenues à des niveaux normaux, et la demande reste modérée avec des températures douces en Europe et un ralentissement en Asie.

Toutefois, un facteur d’incertitude émerge : la capacité d’importation de GNL de la France sera limitée cet hiver par une panne de gazoduc sur la liaison du Rhône. Cette panne, survenue le 26 septembre, pourrait réduire l’approvisionnement total d’environ 43,5 TWh au cours de l’hiver, soit l’équivalent d’environ 11 jours de la demande totale de gaz hivernal française. Le trafic sur l’axe du Rhône est interrompu au moins jusqu’à la fin de l’hiver prochain selon l’opérateur NaTran.

À moyen terme, la tendance baissière structurelle se confirme : 27,842 €/MWh pour 2027, puis 23,539 €/MWh pour 2031 (-15,5%). La demande mondiale s’oriente à la baisse avec la transition énergétique en cours, tandis que l’offre de GNL continue son expansion massive.

Focus sur le marché du pétrole :

Le pétrole (Brent) plonge à 61,91 $/baril, sous la pression d’un surplus record prévu par l’AIE. L’agence anticipe un excédent de près de 4 millions de barils/jour en 2026, porté par une production accrue (l’offre mondiale augmentera de 3 millions de barils/jour en 2025 contre 2,7 millions initialement prévus) et une demande qui ralentit. L’OPEP maintient quant à elle ses prévisions de demande inchangées, créant une divergence d’analyse avec l’AIE.

Les nouveaux risques géopolitiques s’accumulent : sanctions américaines sur des terminaux pétroliers chinois dans le cadre de la guerre commerciale, hausse des exportations russes malgré les sanctions. Dans ce contexte d’offre excédentaire, les marchés anticipent un surplus prolongé, Goldman Sachs évoquant un prix moyen potentiel autour de 56 $/baril.

Quelles sont les dernières actualités du marché du gaz naturel en octobre 2025 ?

L’UE approuve le principe d’une interdiction des importations de gaz russe d’ici 2027

L’Union européenne a franchi une étape clé en approuvant lundi le principe d’une interdiction, d’ici fin 2027, des importations de gaz naturel russe, malgré l’opposition de la Slovaquie et de la Hongrie, fortement dépendantes de Moscou. Cette décision vise à assécher une source majeure de financement de la guerre en Ukraine, tout en accélérant la diversification des approvisionnements énergétiques de l’UE. La mesure doit encore être négociée avec le Parlement européen, qui propose de l’avancer dès janvier 2026 pour toutes les importations de gaz, y compris le GNL, avec quelques exceptions.

L’Ukraine stoppe des sites gaziers après de nouvelles frappes russes

Des sites de production de gaz ont été arrêtés en Ukraine jeudi après une vague de frappes russes massives contre les infrastructures énergétiques et ferroviaires, à l’approche de l’hiver. Selon Naftogaz, « plusieurs installations critiques » ont été touchées, notamment dans les régions de Kharkiv et Poltava. L’armée de l’air ukrainienne affirme avoir intercepté 283 drones et cinq missiles sur les 320 drones et 37 missiles tirés. Ces attaques accentuent la pression sur le secteur gazier, déjà fragilisé l’hiver dernier, et entraînent de nouvelles coupures de courant dans tout le pays, a dénoncé le président Volodymyr Zelensky.

Historique 2025 du marché du gaz

Moscou frappe durement les sites gaziers ukrainiens, Kiev riposte en Russie

La Russie a mené dans la nuit du 3 octobre sa plus vaste offensive contre les infrastructures gazières ukrainiennes depuis 2022, avec 35 missiles et 60 drones, selon Naftogaz. Des sites dans les régions de Kharkiv et Poltava ont subi des dommages sévères, certains jugés critiques. Kiev accuse Moscou de chercher à priver les civils de chauffage cet hiver. L’Ukraine affirme avoir intercepté une partie des engins et a riposté par une frappe de drone sur une raffinerie russe dans la région d’Orenbourg.

La Pologne, premier pays de l’UE à 100% de remplissage

La Pologne a rempli ses installations de stockage à 100% de leur capacité, établissant le taux le plus élevé de l’Union européenne. Après avoir cessé toute importation directe de gaz russe, le pays s’est doté d’infrastructures diversifiées : terminal GNL de Świnoujście et multiples interconnexions transfrontalières. Cette sécurisation exemplaire illustre la réussite de la stratégie de diversification européenne.

Prix du gaz naturel depuis janvier 2024 à juillet 2025 (en €/ MWh)

Les exportations américaines de GNL déclinent

En 2024, les exportations américaines de GNL sont mises à l’épreuve, avec une baisse des expéditions vers l’Europe. Les États-Unis restent le principal exportateur, mais les exportations ont chuté de 22 % sur les huit premiers mois de l’année. La montée des énergies renouvelables en Europe, avec une production électrique accrue en solaire et éolien, réduit la dépendance au gaz et affecte la demande de GNL américain. Face à la baisse des ventes européennes, les exportateurs américains visent l’Asie, mais font face à une concurrence accrue du Qatar et de l’Australie.

Historique 2024 du marché Gaz naturel

À partir du 1er avril 2024, plusieurs évolutions tarifaires impactent directement votre facture de gaz :

  • La Consommation Annuelle de Référence (CAR) s’appuie désormais sur vos consommations réelles de l’année précédente. Elle influence l’estimation annuelle de votre consommation de gaz.
  • Votre profil de consommation (de P11 à P19) reflète désormais vos usages selon les saisons.
  • Les tarifs des réseaux de transport ont augmenté pour GRTgaz et Téréga. En revanche, le terme de stockage a baissé : 139,07 €/MWh/j/an contre 186,70 € en 2023.

Cette baisse finance les infrastructures de stockage et compense les revenus des enchères. Trois postes sont désormais impactés par la CAR :

  • le terme de stockage,
  • l’abonnement (terme mensuel d’acheminement),
  • la contribution tarifaire d’acheminement.
    Ces changements modifient le calcul de votre facture et doivent être anticipés dans votre budget.

Hausse de la TICGN depuis le 1er janvier 2024

Gelée depuis 2019, la TICGN a vu son taux augmenter pour passer de 8,37€/MWh à 16,37€/MWh, soit presque le double. Cette augmentation fait suite à un rattrapage du planning initial du gouvernement pour la hausse de cette taxe. En effet, depuis 2016, un calendrier de hausse de cette taxe avait été élaboré, avec une hausse progressive de la TICGN chaque année. Or, avec la crise des gilets jaunes en 2019, les hausses programmées ont été gelées. Ce gel était encore en vigueur l’an dernier, et prend donc fin cette année.

Pourquoi la facture de gaz  des entreprises ont augmenté en 2024 malgré la baisse des prix ?

Il semble paradoxal que les prix du gaz aient baissé depuis janvier 2024, alors que vos factures continuent d’augmenter. Mais pourquoi cette apparente contradiction ? En réalité, la baisse des prix du gaz est compensée par une augmentation des taxes, notamment la Taxe Intérieure sur la Consommation de Gaz Naturel (TICGN) et le tarif de distribution. Cette hausse des taxes fait suite au dégel de ces deux tarifs, résultant de la fin des boucliers tarifaires.

Évolution du prix repère de la CRE en 2024

Le prix repère de la Commission de Régulation de l’Énergie (CRE) a été introduit pour remplacer le tarif réglementé du gaz d’ENGIE à partir du 1er juillet 2023. Il sert de référence pour établir les tarifs proposés par les fournisseurs de gaz, mais ne constitue pas une offre en soi.

DatePrix repère moyen HT (€/MWh)
Janvier-2494,83
Février-2485,67
Mars-2481,01
Avril-2476,79
Mai-2478,02
Juin-2479,68
Juillet-2490,37
Août-2492,32
Septembre-2491,22
Octobre-2497,04
Novembre-2495,96
Historique du prix repère de gaz naturel

On constate qu’après une forte baisse sur le premier quadrimestre de l’année 2024, le prix repère du gaz naturel a progressivement augmenté avec un pic notable en octobre 2024. Les conditions météorologiques et les tensions géopolitiques au moyen-orient sont les principales causes de cette montée rapide des prix. Pour autant, la CRE prévoit des prix en baisse à partir de novembre, du fait d’un bon stockage européen et d’une montée en puissance des productions d’électricité renouvelable au détriment des centrales à gaz.

Un premier trimestre en baisse, malgré quelques volatilités en mars

Avec une moyenne sur le TTF CAL 25 de 31,36€/MWh, les prix du gaz ont été dans une tendance baissière sur le premier trimestre de l’année. Pour autant, les hausses du prix du charbon et du prix du pétrole ont impacté les prix à la hausse sur mars. Les fondamentaux du marché demeurent solides, notamment avec un niveau historiquement élevé des stocks. Cependant, les attaques russes contre les infrastructures de stockage en Ukraine suscitent des inquiétudes.

Evolution prix du gaz

Les acteurs du marché du gaz naturel

Le marché du gaz repose sur une chaîne d’acteurs complémentaires.

Les régulateurs (CRE, Commission européenne) fixent le cadre et veillent au bon fonctionnement concurrentiel des marchés.

Les producteurs exploitent les gisements de gaz (Norvège, Russie, États-Unis, Qatar…) et alimentent les marchés européens.

Les fournisseurs (ENGIE, TotalEnergies, Vattenfall, etc.) achètent le gaz sur les marchés de gros pour le revendre aux consommateurs finaux, particuliers ou entreprises.

Les négociants et traders assurent la liquidité en achetant et revendant sur les places de marché comme le TTF (Pays-Bas) ou le PEG (France).

Les opérateurs de transport et stockage (GRTgaz, Téréga, Storengy…) gèrent les infrastructures essentielles pour l’acheminement et la sécurité d’approvisionnement.

Les marchés spot et à terme du gaz

Comme pour l’électricité, il existe deux grands segments :

  • Le marché spot permet d’acheter du gaz pour une livraison immédiate ou à très court terme (day-ahead, intraday). C’est le marché le plus sensible aux variations climatiques ou aux aléas techniques.
  • Le marché à terme (futures) concerne des contrats pour des livraisons sur plusieurs mois ou années (exemple : TTF CAL26). Ces produits permettent aux entreprises et fournisseurs de se couvrir contre la volatilité, en sécurisant un prix fixe à l’avance.
    La complémentarité entre ces marchés est essentielle : le spot reflète les conditions immédiates, tandis que le marché à terme donne une vision plus stable pour l’avenir.

Les principaux hubs gaziers en Europe

Le marché du gaz est organisé autour de hubs, véritables points d’échange. Le TTF (Title Transfer Facility) aux Pays-Bas est devenu la référence européenne, tandis que le PEG (Point d’Échange de Gaz) joue ce rôle en France. D’autres hubs existent comme le NBP au Royaume-Uni, mais leur influence reste secondaire. Les prix fixés sur ces plateformes déterminent directement la facture des entreprises consommatrices de gaz.

Les facteurs qui influencent le prix du gaz

Le prix du gaz dépend d’une combinaison de variables :

  • Les conditions climatiques (hivers rigoureux ou étés très chauds influencent fortement la demande).
  • Le niveau de stockage européen, devenu un indicateur clé depuis la crise énergétique de 2022.
  • Les flux de GNL (Gaz Naturel Liquéfié), dépendants des exportations des États-Unis, du Qatar ou d’Australie.
  • Les tensions géopolitiques, notamment en Ukraine, au Moyen-Orient ou dans l’Arctique.
  • Le lien avec les autres énergies : prix du pétrole, du charbon et surtout du CO₂ (via le marché européen des quotas).

FAQ de l’actualité du gaz naturel

Prix du gaz en Europe

Quel est le prix du gaz en octobre 2025 ? 

Au 20 octobre 2025, le prix du gaz naturel sur le marché spot PEG s’établit à :
31,489 €/MWh pour une livraison en novembre 2025 (M+1)
32,173€/MWh pour une livraison au premier trimestre 2026 (Q+1)
30,674 €/MWh pour l’année 2026 (Y+1)
28,538 €/MWh pour l’année 2027 (Y+2)
26,076 €/MWh pour l’année 2028 (Y+3)

Les taxes sur le gaz vont-elles augmenter ?

Aucune hausse majeure n’a été annoncée, mais des ajustements pourraient être envisagés dans le cadre de la transition énergétique.

Le prix du gaz va-t-il baisser ?

La tendance des prix baseload reste baissière. Après un pic à plus de 40 €/MWh début 2025, le PEG CAL26 a reculé de 4,4 % début octobre, à 29,92 €/MWh. Les hausses spot, comme le TTF à 32,60 €/MWh, sont temporaires, liées à la maintenance de Montoir, aux grèves ou aux pannes norvégiennes. Ces tensions n’affectent pas les prix à terme, qui reflètent une offre mondiale croissante face à une demande stable. Les contrats 2030 sont déjà 20 % moins chers qu’aujourd’hui, confirmant la tendance baissière.

Quelles sont les perspectives du prix du gaz ?

À court terme, les prix devraient rester stables autour de 30-31 €/MWh, soutenus par des stocks européens élevés, une demande modérée et la normalisation des exportations norvégiennes. À moyen terme, la tendance baissière se confirme avec 29,92 €/MWh pour 2026 et 23,75 €/MWh pour 2030, portée par l’expansion du GNL mondial, la diversification des approvisionnements européens et la transition énergétique en Asie. Les tensions géopolitiques et l’embargo potentiel sur le GNL russe restent cependant des sources de volatilité ponctuelle.

Indices du marché du gaz

Qu’est-ce que le prix PEG et comment fonctionne-t-il ?

Le PEG, marché de référence français du gaz naturel, reflète l’équilibre offre/demande et sert de base aux tarifs des fournisseurs. Les prix varient selon l’échéance : M+1 pour le mois suivant, Q+1 pour le trimestre, Y+1 pour l’année et CAL pour l’année civile complète. Les prix spot (M+1) sont volatils, tandis que les prix à terme (Y+1, CAL) sont plus stables et reflètent les tendances structurelles du marché.

Comment se comparent les prix PEG et TTF ?

Le PEG (France) et le TTF (Pays-Bas) sont les principaux marchés européens du gaz. En octobre 2025, leurs prix convergent fortement (TTF 32,28 €/MWh, PEG 31,49 €/MWh) grâce aux interconnexions européennes, les écarts reflétant seulement des spécificités locales. Pour les entreprises françaises, le PEG reste la référence clé, reflétant mieux les conditions d’approvisionnement nationales et servant de base aux tarifs des fournisseurs.

Stratégie d’entreprise sur le prix du gaz

Quel est l’impact de l’embargo sur le GNL russe prévu en janvier 2027 ?

La Commission européenne propose d’avancer à janvier 2027 l’interdiction des importations de GNL russe, mais les prix à terme restent stables. L’impact est limité grâce au délai d’application, à l’explosion de l’offre mondiale de GNL, à la part réduite du GNL russe en Europe et à la réorientation de la Russie vers l’Asie. Les infrastructures européennes, renforcées par de nouveaux terminaux et extensions, assurent également la résilience du marché.

Comment les entreprises peuvent-elles optimiser leurs coûts de gaz en 2025-2026 ?

Face à la baisse structurelle des prix du gaz, les entreprises peuvent optimiser leurs achats en explorant le biométhane via des PPA, en privilégiant des offres indexées à court terme, en étalant leurs achats à terme et en surveillant les prix spot pour éviter les pics. Il reste conseillé de sécuriser une partie des volumes en baseload et d’investir dans l’efficacité énergétique. L’accompagnement par un courtier expert permet également de maximiser les économies et d’anticiper les évolutions du marché.

Qu’est-ce que le stockage de gaz et pourquoi est-il important ?

Le stockage de gaz, stratégique pour sécuriser l’hiver, permet de constituer des réserves en été. L’Europe vise 90 % de remplissage au 1er novembre ; au 6 octobre 2025, les stocks atteignent 81,6 %, la Pologne ayant même atteint 100 %. Des stocks élevés assurent sécurité d’approvisionnement, stabilité des prix et indépendance énergétique, contribuant à la détente actuelle des prix et à des perspectives stables pour l’hiver 2025-2026.