Le marché du pétrole a connu d’importantes fluctuations depuis le début de l’année 2025. Après une hausse significative en janvier portée par des tensions géopolitiques, alimentant la volatilité du marché de l’énergie, les prix sont repartis à la baisse sur le reste du premier semestre. Pour autant, la deuxième quinzaine de juin est reparti avec de forte hausse du fait du conflit entre l’Iran et Israël.

Le prix du baril de pétrole se stabilisent en juillet 2025
Le marché pétrolier évolue dans un équilibre fragile entre forces haussières et baissières. D’un côté, les risques géopolitiques (sanctions et conflits) font peser une prime d’incertitude qui pourrait soutenir les cours. Par exemple, l’annonce en milieu de juillet d’un ultimatum de Donald Trump à la Russie (50 jours pour trouver un accord de paix en Ukraine) a provoqué une chute des prix : le Brent a perdu 1,63% à 69,21 $ et le WTI 2,15% à 66,98 $, face aux craintes de perturbations d’approvisionnement.
Inversement, plusieurs facteurs exercent une pression baissière importante : l’augmentation de l’offre mondiale et la demande mondialisée incertaine. Ainsi, l’OPEP+ a décidé de relever massivement ses quotas et l’Agence internationale de l’énergie (AIE) prévoit désormais une offre excédentaire par rapport à la demande, en révisant à la hausse ses prévisions d’offre et à la baisse celles de la demande. En outre, la guerre commerciale et le ralentissement de la croissance mondiale limitent la consommation de brut, malgré une saison estivale traditionnellement porteuse de la demande. L’équilibre entre ces pressions divergentes se traduit par une volatilité mesurée ces dernières semaines.
Au cours de la semaine du 22 juillet, les cours du pétrole sont restés quasi-stables, les investisseurs faisant preuve de prudence en attendant des signaux externes. Les contrats à terme ont faiblement reculé mercredi 23 juillet, le Brent (septembre) se négociant autour de 68,3 $ (-0,32%) et le WTI (août) à 65,06 $ (-0,37%). Mais ils progressent la semaine du 28 juillet, renforcés par l’accord commercial UE–États-Unis, qui favorise les perspectives de demande. L’accord prévoit des droits de douane limités (15%), évitant les 30% redoutés. Cela renforce les anticipations d’une croissance mondiale plus forte et d’une hausse de la demande de pétrole. Le marché attend également d’éventuels changements majeurs concernant les sanctions contre la Russie et la politique tarifaire américaine.
Facteurs influençant le marché du pétrole en 2025
Offre accrue et demande modérée :
L’OPEP+ a surpris en relevant ses quotas pour août de 548 000 barils par jour, argumentant de la « faiblesse des stocks ». Cette hausse d’offre prévue pèse sur les prix. Par ailleurs, l’AIE anticipe un large excédent d’offre plus tard dans l’année. Simultanément, les tensions commerciales et les indicateurs économiques amoindrissent les perspectives de demande mondiale.
Toutefois, la Chine reste une exception notable : la demande pétrolière chinoise a été meilleure que prévu en 2025. De plus, l’accord entre l’Union européenne et les États-Unis inclut un engagement d’achat de 750 milliards de dollars d’énergie américaine sur trois ans, ce qui pourrait partiellement compenser la baisse des importations russes.
Le marché observe également les discussions entre Washington et Pékin, ainsi que les prochaines décisions de l’OPEP+ attendues le 3 août, où une nouvelle hausse de production pourrait être envisagée.
Des prévisions du marché du pétrole hésitantes
Les incertitudes liées aux sanctions – notamment l’ultimatum de Trump à la Russie et aux tensions au Moyen-Orient (attaques contre des infrastructures iraniennes, risques de conflit) restent un « premium » potentiel sur les cours.
A court terme les cours du pétrole (Brent aux alentours de 68–69 $ et WTI vers 65–66 $) restent confinés dans une fourchette étroite, reflétant un marché hésitant entre des signaux haussiers (géopolitiques) et baissiers (offre abondante, demande sous surveillance). L’issue imminente des grands dossiers politiques (UE/US, sanctions russes, politique iranienne) et le bilan de l’offre pétrolière mondiale (réalisations effectives des quotas OPEP+, niveaux de stocks) détermineront la tendance des prix dans les semaines à venir.
États-Unis : évolution des stocks de pétrole brut
La situation des réserves commerciales de pétrole brut aux États-Unis continue d’influencer le marché du pétrole. Les données récentes montrent que les stocks américains suivent une tendance différente de celle observée en mars, lorsqu’une baisse inattendue de 3,3 millions de barils avait été enregistrée. Les fluctuations de ces stocks constituent un indicateur important pour les investisseurs et contribuent à la volatilité actuelle des prix.
Impact des sanctions américaines
En outre, les expéditions de pétrole ont fortement chuté en avril en raison de sanctions américaines plus strictes contre les acheteurs de pétrole vénézuélien, ajoutant une dimension géopolitique supplémentaire aux tensions sur le marché du pétrole. De nouvelles mesures de rétorsion sont également envisagées si les sanctions contre le pétrole russe s’intensifient, ce qui pourrait raviver les tensions sur les marchés.
Historique du cours du pétrole en 2025
Résumé du cours du Brent sur le premier trimestre 2025
Au premier trimestre 2025, les prix du pétrole ont connu une hausse marquée, portée par des tensions géopolitiques et une demande soutenue. En janvier, le Brent s’est établi en moyenne à 76,51 $/baril, tandis que le WTI atteignait 73,96 $/baril. Cette progression a été alimentée par la baisse des stocks de pétrole brut aux États-Unis (-3,6 % sur un an) et la forte demande en Asie et en Europe, notamment en Chine, où la reprise post-pandémie et les politiques de relance ont dynamisé la consommation énergétique.Les sanctions américaines contre la Russie ont exacerbé les inquiétudes, annonçant une possible réduction de l’offre de pétrole. Cependant, la Russie continue de contourner les sanctions, rendant leur impact incertain. L’Agence internationale de l’énergie (AIE) a ajusté ses prévisions de demande à la hausse, anticipant une augmentation de plus d’un million de barils par jour en 2025.
La fin du trimestre voit un fléchissement des prix avec le Brent de la mer du Nord à 71,94 dollars le baril, tandis que le WTI atteignait 68,46 dollars.
Les tensions se sont accentuées après une intervention militaire américaine contre les Houthis au Yémen, renforçant la pression haussière sur les prix. En parallèle, les menaces de Donald Trump de nouvelles sanctions contre l’Iran pourraient perturber davantage le marché si les exportations iraniennes venaient à être affectées.
Les principaux indices pétroliers, tels que le Brent et le WTI, affichent des reculs notables début mai, sous l’effet d’une augmentation de la production de l’OPEP+ et des préoccupations concernant la demande mondiale.
En mai 2025, le marché du pétrole a enregistré une baisse significative, avec le baril de Brent à 59,5 dollars, passant temporairement sous la barre symbolique des 60 dollars. Cette chute des prix sur le marché du pétrole fait suite à la décision de l’OPEP+ d’augmenter sa production. Cela refléte les préoccupations croissantes des investisseurs concernant l’équilibre entre l’offre et la demande sur le marché du pétrole mondial.
Cette tendance baissière contraste fortement avec le début de l’année, où les prix avaient connu une hausse portée par des tensions géopolitiques et une demande robuste. Les opérateurs se montrent désormais pessimistes face à la perspective d’une hausse de la production de l’OPEP+ pour le mois de juin, qui devrait être la troisième consécutive.
Résumé du cours du Brent sur le premier trimestre 2025
Au printemps, les prix du pétrole ont chuté, tirés par une augmentation de la production de l’OPEP+ et une demande mondiale modérée. Le Brent est descendu à un plus bas de 60,23 $ le 5 mai, son niveau le plus bas depuis 2021, tandis que les transactions sur futures et options ont battu des records en raison de la volatilité persistante.
Les raids israéliens sur l’Iran, notamment autour de structures militaires et énergétiques, ont provoqué une hausse supérieure à 4 %, jusqu’à 76,45 $ (Brent) le 17 juin. L’escalade s’est poursuivie, et les cours ont culminé à 78,85 $ le 19 juin, soit le plus haut niveau depuis janvier, portés par les craintes de conflictualité dans le détroit d’Hormuz.
Avec l’annonce d’un cessez-le-feu entre Israël et l’Iran, les prix ont rapidement corrigé. Le Brent est revenu à 67,14 $ (-6 %) le 24 juin, et le WTI à 64,37 $, alors que le risque géopolitique s’est estompé.
En parallèle, les prévisions de surproduction restent persistantes : les quotas augmentés de l’OPEP+ ont dopé l’offre, limitant la reprise des prix. De son côté la demande est fragile avec les incertitudes économiques et commerciales, notamment liées aux tensions tarifaires qui freinent la consommation.
Perspectives du marché pétrolier en 2025
Les investisseurs s’accordent à penser que l’ensemble du marché pourrait connaître un excédent d’offre au second semestre 2025. Les analystes d’ING anticipent « un large excédent » plus tard dans l’année, malgré la forte demande saisonnière. L’AIE partage cette vision : après avoir souligné récemment des tensions d’approvisionnement, elle a revu à la baisse ses prévisions de demande mondiale tout en anticipant une hausse de l’offre. Ainsi, le scénario d’un pétrole bon marché est considéré comme plausible si la demande devait faiblir (par exemple en cas de recul de la croissance mondiale ou de nouveaux obstacles commerciaux).
Révisions des prévisions par les agences de l’énergie
Les perspectives pour 2025 sont incertaines. L’AIE prévoit une hausse de la demande de plus d’un million de barils par jour, mais la baisse de la production en Amérique du Nord et les sanctions contre la Russie pourraient resserrer l’offre et maintenir les prix sous pression. L’EIA anticipe un excédent d’offre, avec une augmentation de 1,8 million de barils par jour, ce qui pourrait faire baisser les prix à 74 dollars le baril. L’OPEP ajuste ses prévisions à la baisse, prévoyant une augmentation de la demande de 1,45 million de barils par jour.
Facteurs clés à suivre sur le marché du pétrole en 2025 :
- Sanctions contre la Russie : Leur impact global reste incertain, bien que le resserrement des approvisionnements semble probable.
- Demande en Asie, notamment en Inde et en Chine : L’augmentation continue de la demande, en particulier en Inde, pourrait soutenir les prix.
- Conditions climatiques et politiques : La production en Amérique du Nord pourrait être perturbée par des vagues de froid, et les décisions politiques aux États-Unis sous l’administration de Donald Trump influenceront l’offre et la demande mondiales.
Impact des tensions géopolitiques et des fluctuations des stocks
Les tensions géopolitiques, notamment au Moyen-Orient, affectent le marché du pétrole, avec des attaques contre des navires dans le détroit d’Ormuz et la mer Rouge. Le cessez-le-feu à Gaza pourrait apaiser les menaces sur les routes maritimes. Aux États-Unis, les réserves de pétrole brut chutent à des niveaux historiquement bas, suggérant un resserrement de l’approvisionnement. En Europe, les stocks de produits pétroliers augmentent, mais les hausses de gasoil et d’essence ne suffisent pas à compenser la pression sur le marché.
Historique de l’évolution du prix du pétrole en 2024
L’année 2024 a été marquée par de fortes variations du prix du baril de Brent. Cette évolution s’explique par des facteurs économiques et monétaires. Revenons sur les grandes tendances trimestrielles.
Premier trimestre 2024 : une hausse progressive du prix du baril de pétrole
En janvier, le prix du baril de Brent augmente de 2,9 %, atteignant 80 dollars. En février, l’accélération se poursuit avec une hausse de 4,3 %, portant le prix moyen à 83,5 dollars. La dépréciation de l’euro amplifie cette hausse en euros, qui atteint +5,4 %.
En mars, le rythme ralentit avec une hausse de 2,3 %, portant le baril à 85,4 dollars. En euros, l’augmentation est encore plus modérée (+1,6 %). L’appréciation de l’euro sur cette période explique ce ralentissement.
Deuxième trimestre 2024 : un pic en avril suivi d’un repli
En avril, le prix du baril de Brent atteint un sommet. Il augmente de 5,2 %, atteignant 89,8 dollars. En euros, l’augmentation est encore plus marquée (+6,7 %), sous l’effet de la faiblesse de l’euro.
En mai, le marché s’inverse. Le prix recule de 8,9 %, chutant à 81,9 dollars. En euros, la baisse atteint 9,8 %. L’appréciation de l’euro contribue à cette correction. Ce repli marque la fin d’une dynamique haussière amorcée en janvier.
Troisième trimestre 2024 : des fluctuations marquées sur le marché pétrolier
Le mois de juillet voit une reprise. Le baril augmente de 3,5 %, s’établissant à 85,2 dollars. En euros, la hausse est plus modérée (+2,7 %) en raison d’une appréciation de l’euro.
En août, le marché subit une nouvelle baisse. Le prix chute de 5,6 %, atteignant 80,4 dollars. En euros, le recul est encore plus prononcé (-7,0 %). Cette tendance se poursuit en septembre avec une baisse de 7,9 %, portant le baril à 74 dollars. En euros, le repli atteint 8,7 %, un plus bas depuis 2022.
Quatrième trimestre 2024 : stabilisation et tensions
En novembre, le prix du baril baisse légèrement (-2,0 %) pour s’établir à 74,1 dollars. En euros, le prix augmente légèrement (+0,5 %) en raison de la dépréciation de l’euro. Malgré cette stabilisation apparente, le marché reste sous tension. Sur un an, le prix du baril diminue de 10,6 % en dollars et de 9,2 % en euros.
Évolution du prix du baril de pétrole en 2024 ($)
2024 | Valeur |
Novembre | 74,1 |
Octobre | 75,6 |
Septembre | 74,0 |
Août | 80,4 |
Juillet | 85,2 |
Juin | 82,2 |
Mai | 81,9 |
Avril | 89,8 |
Mars | 85,4 |
Février | 83,5 |
Janvier | 80,0 |
Source INSEE
Comment fonctionne le marché du pétrole ?
Le fonctionnement du marché
Le marché du pétrole repose sur l’interaction entre offre et demande. L’offre provient des compagnies qui extraient le pétrole, telles qu’Aramco, ExxonMobil ou TotalEnergies. La demande émane principalement des raffineurs qui transforment le brut en produits finis comme les carburants.
Deux types de marchés structurent les transactions pétrolières. Le marché de gré à gré, appelé « spot », gère les échanges physiques de barils. Ces transactions impliquent souvent des traders, qui achètent et revendent les cargaisons pour répondre aux besoins des raffineries ou réaliser des gains à court terme. Une cargaison peut changer de propriétaire plusieurs fois avant livraison.
En parallèle, le marché à terme, ou « papier », permet de vendre ou d’acheter du pétrole sur la base d’une valeur future. Les opérations se déroulent sur des plateformes comme le NYMEX à New York ou l’ICE à Londres. Ce système limite les risques de fluctuation des prix pour les producteurs et raffineurs. Cependant, la spéculation sur ce marché augmente la volatilité des cours.
Les principaux acteurs
Le marché du pétrole réunit une diversité d’acteurs. Les compagnies pétrolières produisent le brut, tandis que les raffineurs le transforment. Les traders assurent la fluidité des échanges en achetant et vendant des cargaisons ou des contrats à terme. Ces acteurs se fient à des prix de référence comme le Brent (Mer du Nord) et le WTI (West Texas Intermediate).
L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) joue un rôle clé. Elle fixe des quotas de production pour stabiliser les prix. Ses décisions influencent directement l’économie mondiale, compte tenu de l’importance stratégique du pétrole.
Les principales qualités de pétrole brut sur les marchés mondiaux
Sur les marchés mondiaux, le pétrole brut se décline en de nombreuses qualités, mais seulement quatre d’entre elles servent véritablement de référence pour fixer les prix.
Le Brent, un pétrole léger extrait en mer du Nord entre les îles Shetland et la Norvège, constitue la référence européenne et est coté à Londres.
Le West Texas Intermediate (WTI), également un pétrole léger, est principalement coté sur le marché américain. Il se distingue par une teneur en soufre plus faible que le Brent et est parfois appelé Texas Light Sweet.
Dubaï Light, quant à lui, est un pétrole produit dans le golfe Persique et destiné au marché asiatique, tandis que l’Arabian Light est extrait en Arabie Saoudite.
Les principaux marchés de fixation des prix :
- Nymex (New York Mercantile Exchange) : Basé à New York, spécialisé dans les métaux précieux et l’énergie (pétrole, gaz, électricité), avec une combinaison de négociations électroniques et à la criée.
- ICE (IntercontinentalExchange) : Basé à Atlanta et principalement actif à Londres, plateforme entièrement électronique créée en 2000, spécialisée dans le pétrole et d’autres produits énergétiques.

Les réserves de pétrole dans le monde
Les réserves mondiales de pétrole ont connu une croissance spectaculaire au cours des trois dernières décennies. En 2020, elles atteignaient environ 1 732 milliards de barils, soit 236 milliards de tonnes. Cela représente 52 ans de production mondiale au rythme actuel, bien que cette durée soit purement théorique en raison du déclin progressif des gisements.
Évolution des réserves : des chiffres qui parlent
Entre 1980 et 2020, les réserves prouvées de pétrole ont été multipliées par 2,3. En 1980, elles étaient estimées à 93 milliards de barils. En 2018, elles atteignaient leur pic à 236,8 milliards de barils. Cette augmentation est liée à l’exploration de nouveaux gisements et à l’exploitation des hydrocarbures non conventionnels, tels que les sables bitumineux et les huiles extra-lourdes.
Tableau : Évolution des réserves mondiales de pétrole (1980-2020)
Année | Réserves (en milliards de barils) |
---|---|
1980 | 93 |
2000 | 177,4 |
2010 | 223,3 |
2020 | 236,3 |
Répartition géographique : un paysage inégal
Les réserves de pétrole sont concentrées dans quelques régions du globe. En 2015, le Moyen-Orient détenait 47,3 % des réserves mondiales. Les principaux pays contributeurs étaient :
- Le Venezuela, avec 300,9 milliards de barils (17,7 % des réserves mondiales).
- L’Arabie Saoudite, avec 266,6 milliards de barils (15,7 %).
- Le Canada, avec 172,2 milliards de barils (10,1 %).
Malgré ces réserves abondantes, le coût d’extraction varie fortement. Les hydrocarbures non conventionnels du Venezuela et du Canada sont plus coûteux à exploiter que le brut saoudien.

Production et consommation : des tendances contrastées
La production mondiale de pétrole a atteint 34 milliards de barils en 2022, équivalant à 51 255 TWh. En parallèle, la consommation s’élevait à 52 969 TWh, ce qui explique une légère baisse des stocks.
Les principaux producteurs de pétrole en 2021 étaient :
- Les États-Unis : 706 millions de tonnes (17 % de la production mondiale).
- La Russie : 512 millions de tonnes (12,4 %).
- L’Arabie Saoudite : 511 millions de tonnes (12,3 %).
Cependant, les plus grands exportateurs restent l’Arabie Saoudite (352 millions de tonnes) et la Russie (269 millions de tonnes).
Tableau : Production mondiale par pays en 2021
Pays | Production (en millions de tonnes) |
---|---|
États-Unis | 706 |
Russie | 512 |
Arabie Saoudite | 511 |
Canada | 255 |
Irak | 201 |
Enjeux et perspectives
Malgré l’abondance des réserves, la production future reste incertaine. Les gisements conventionnels stagnent depuis 2018, marquant un possible pic. La pandémie de COVID-19 a également perturbé les équilibres de consommation et d’extraction.
Les pays producteurs devront s’adapter à des contraintes économiques et environnementales croissantes. L’équilibre entre l’extraction d’énergies fossiles et la transition énergétique mondiale demeure un défi majeur.
FAQ sur le marché du pétrole
Quel le prix du baril de pétrole actuellement ?
Au 5 mai 2025, le prix du baril de pétrole Brent s’établit à 59,5 dollars, en dessous du seuil psychologique des 60 dollars.
Pourquoi le prix du pétrole est-il en baisse actuellement ?
Le prix du pétrole est en baisse principalement en raison de l’augmentation de la production de l’OPEP+, des inquiétudes concernant la demande chinoise et des tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine qui affectent les perspectives économiques mondiales.
Quels sont les différents types de pétrole vendus sur les marchés ?
Les principales qualités de pétrole brut sur les marchés mondiaux :
Brent : Référence européenne, pétrole léger extrait en mer du Nord et coté à Londres.
WTI (West Texas Intermediate) : Référence américaine, pétrole léger à faible teneur en soufre, également appelé Texas Light Sweet.
Dubaï Light : Produit dans le golfe Persique, destiné au marché asiatique.
Arabian Light : Produit par l’Arabie Saoudite.
Quels sont les principaux marchés de fixation des prix du pétrole ?
Nymex (New York Mercantile Exchange) : Basé à New York, spécialisé dans les métaux précieux et l’énergie (pétrole, gaz, électricité), avec une combinaison de négociations électroniques et à la criée.
ICE (IntercontinentalExchange) : Basé à Atlanta et principalement actif à Londres, plateforme entièrement électronique créée en 2000, spécialisée dans le pétrole et d’autres produits énergétiques.
Quels sont les principaux pays producteurs de pétrole ?
Les principaux producteurs de pétrole en 2021 étaient :
Les États-Unis : 706 millions de tonnes (17 % de la production mondiale).
La Russie : 512 millions de tonnes (12,4 %).
L’Arabie Saoudite : 511 millions de tonnes (12,3 %).
Cependant, les plus grands exportateurs restent l’Arabie Saoudite (352 millions de tonnes) et la Russie (269 millions de tonnes).
Quels sont les principaux facteurs qui influencent le marché du pétrole en 2025 ?
Les principaux facteurs influençant le marché du pétrole en 2025 sont les décisions de production de l’OPEP+, les relations commerciales entre grandes puissances économiques, la demande des pays émergents et les sanctions internationales affectant certains producteurs.
Quelles sont les prévisions de l’OPEP pour la demande pétrolière ?
L’OPEP maintient ses prévisions de croissance de la demande pétrolière, anticipant 105,2 millions de barils par jour en 2025 et 106,6 millions de barils par jour en 2026, soit une croissance annuelle de 1,4 million de barils par jour.