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Tendance marché du pétrole en 2025

Le marché du pétrole a connu d’importantes fluctuations depuis le début de l’année 2025. Après une hausse significative en janvier portée par des tensions géopolitiques, alimentant la volatilité du marché de l’énergie, les prix sont désormais orientés à la baisse. Les principaux indices pétroliers, tels que le Brent et le WTI, affichent des reculs notables en ce début mai, sous l’effet d’une augmentation de la production de l’OPEP+ et des préoccupations concernant la demande mondiale. Cette dynamique baissière influence les prévisions du secteur à court terme, particulièrement dans un contexte de tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine et de politiques de sanctions affectant certains producteurs.

Le prix actuel du baril de pétrole : baisse significative des prix

Au 5 mai 2025, le marché du pétrole enregistre une baisse significative, avec le baril de Brent qui s’établit à 59,5 dollars, passant temporairement sous la barre symbolique des 60 dollars la semaine dernière. Cette chute des prix sur le marché du pétrole fait suite à la décision de l’OPEP+ d’augmenter sa production. Le Brent a ainsi terminé hier à 59,5 dollars, reflétant les préoccupations croissantes des investisseurs concernant l’équilibre entre l’offre et la demande sur le marché du pétrole mondial.

Cette tendance baissière contraste fortement avec le début de l’année, où les prix avaient connu une hausse portée par des tensions géopolitiques et une demande robuste. Les opérateurs se montrent désormais pessimistes face à la perspective d’une hausse de la production de l’OPEP+ pour le mois de juin, qui devrait être la troisième consécutive.

Facteurs influençant le marché du pétrole en 2025

À court terme, les prix du pétrole devraient rester sous pression, dépendants principalement de deux facteurs :

  • Les décisions futures de l’OPEP+ concernant les niveaux de production
  • L’évolution des tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine

Les analystes du marché du pétrole estiment que si les divergences sino-américaines persistent, la demande pourrait continuer à s’affaiblir, maintenant les prix sous la barre des 60 dollars pendant les prochaines semaines.

L’OPEP maintient ses prévisions malgré la volatilité du marché

Malgré cette période de volatilité, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) maintient ses prévisions de croissance de la demande pétrolière pour 2025 et 2026. L’organisation anticipe toujours une augmentation de la consommation mondiale de pétrole, atteignant 105,2 millions de barils par jour (Mb/j) en 2025 et 106,6 Mb/j en 2026.

Cette croissance projetée de 1,4 Mb/j par an reste principalement attribuée à une demande accrue dans les secteurs du transport aérien et routier, ainsi qu’à la vigueur des industries de la construction et de l’agriculture. Les régions telles que la Chine, l’Inde et d’autres pays asiatiques devraient continuer d’être les principaux moteurs de cette hausse, malgré les turbulences actuelles du marché du pétrole.

Les huit pays membres de l’OPEP+ ont validé une nouvelle hausse de leur production pour le mois de juin, qui pourrait atteindre 411 000 barils par jour, similaire à l’augmentation observée en mai. Cette augmentation de l’offre pèse naturellement sur les cours du brut, les opérateurs se montrant pessimistes face à cette perspective d’abondance.

Tensions commerciales internationales

Le marché ne croit plus à un règlement rapide du différend commercial entre les États-Unis et la Chine, ce qui ravive les inquiétudes concernant la demande mondiale. L’optimisme qui avait initialement soutenu le marché du pétrole s’est estompé, laissant place à des craintes autour d’un recul de la demande chinoise, confirmées par la récente publication des indices PMI de la Chine.

États-Unis : évolution des stocks de pétrole brut

La situation des réserves commerciales de pétrole brut aux États-Unis continue d’influencer le marché du pétrole. Les données récentes montrent que les stocks américains suivent une tendance différente de celle observée en mars, lorsqu’une baisse inattendue de 3,3 millions de barils avait été enregistrée. Les fluctuations de ces stocks constituent un indicateur important pour les investisseurs et contribuent à la volatilité actuelle des prix.

Impact des sanctions américaines

En outre, les expéditions de pétrole ont fortement chuté en avril en raison de sanctions américaines plus strictes contre les acheteurs de pétrole vénézuélien, ajoutant une dimension géopolitique supplémentaire aux tensions sur le marché du pétrole.

Résumé du premier trimestre 2025 du cours du pétrole

Au premier trimestre 2025, les prix du pétrole ont connu une hausse marquée, portée par des tensions géopolitiques et une demande soutenue. En janvier, le Brent s’est établi en moyenne à 76,51 $/baril, tandis que le WTI atteignait 73,96 $/baril. Cette progression a été alimentée par la baisse des stocks de pétrole brut aux États-Unis (-3,6 % sur un an) et la forte demande en Asie et en Europe, notamment en Chine, où la reprise post-pandémie et les politiques de relance ont dynamisé la consommation énergétique.Les sanctions américaines contre la Russie ont exacerbé les inquiétudes, annonçant une possible réduction de l’offre de pétrole. Cependant, la Russie continue de contourner les sanctions, rendant leur impact incertain. L’Agence internationale de l’énergie (AIE) a ajusté ses prévisions de demande à la hausse, anticipant une augmentation de plus d’un million de barils par jour en 2025.
La fin du trimestre voit un fléchissement des prix avec le Brent de la mer du Nord à 71,94 dollars le baril, tandis que le WTI atteignait 68,46 dollars.

Les tensions se sont accentuées après une intervention militaire américaine contre les Houthis au Yémen, renforçant la pression haussière sur les prix. En parallèle, les menaces de Donald Trump de nouvelles sanctions contre l’Iran pourraient perturber davantage le marché si les exportations iraniennes venaient à être affectées.

Perspectives du marché pétrolier en 2025

Révisions des prévisions par les agences de l’énergie

Les perspectives pour 2025 sont incertaines. L’AIE prévoit une hausse de la demande de plus d’un million de barils par jour, mais la baisse de la production en Amérique du Nord et les sanctions contre la Russie pourraient resserrer l’offre et maintenir les prix sous pression. L’EIA anticipe un excédent d’offre, avec une augmentation de 1,8 million de barils par jour, ce qui pourrait faire baisser les prix à 74 dollars le baril. L’OPEP ajuste ses prévisions à la baisse, prévoyant une augmentation de la demande de 1,45 million de barils par jour.

Facteurs clés à suivre sur le marché du pétrole en 2025 :

  • Sanctions contre la Russie : Leur impact global reste incertain, bien que le resserrement des approvisionnements semble probable.
  • Demande en Asie, notamment en Inde et en Chine : L’augmentation continue de la demande, en particulier en Inde, pourrait soutenir les prix.
  • Conditions climatiques et politiques : La production en Amérique du Nord pourrait être perturbée par des vagues de froid, et les décisions politiques aux États-Unis sous l’administration de Donald Trump influenceront l’offre et la demande mondiales.

Impact des tensions géopolitiques et des fluctuations des stocks

Les tensions géopolitiques, notamment au Moyen-Orient, affectent le marché du pétrole, avec des attaques contre des navires dans le détroit d’Ormuz et la mer Rouge. Le cessez-le-feu à Gaza pourrait apaiser les menaces sur les routes maritimes. Aux États-Unis, les réserves de pétrole brut chutent à des niveaux historiquement bas, suggérant un resserrement de l’approvisionnement. En Europe, les stocks de produits pétroliers augmentent, mais les hausses de gasoil et d’essence ne suffisent pas à compenser la pression sur le marché.

Historique de l’évolution du prix du pétrole en 2024

L’année 2024 a été marquée par de fortes variations du prix du baril de Brent. Cette évolution s’explique par des facteurs économiques et monétaires. Revenons sur les grandes tendances trimestrielles.

Premier trimestre 2024 : une hausse progressive du prix du baril de pétrole

En janvier, le prix du baril de Brent augmente de 2,9 %, atteignant 80 dollars. En février, l’accélération se poursuit avec une hausse de 4,3 %, portant le prix moyen à 83,5 dollars. La dépréciation de l’euro amplifie cette hausse en euros, qui atteint +5,4 %.

En mars, le rythme ralentit avec une hausse de 2,3 %, portant le baril à 85,4 dollars. En euros, l’augmentation est encore plus modérée (+1,6 %). L’appréciation de l’euro sur cette période explique ce ralentissement.

Deuxième trimestre 2024  : un pic en avril suivi d’un repli

En avril, le prix du baril de Brent atteint un sommet. Il augmente de 5,2 %, atteignant 89,8 dollars. En euros, l’augmentation est encore plus marquée (+6,7 %), sous l’effet de la faiblesse de l’euro.

En mai, le marché s’inverse. Le prix recule de 8,9 %, chutant à 81,9 dollars. En euros, la baisse atteint 9,8 %. L’appréciation de l’euro contribue à cette correction. Ce repli marque la fin d’une dynamique haussière amorcée en janvier.

Troisième trimestre 2024 : des fluctuations marquées sur le marché pétrolier

Le mois de juillet voit une reprise. Le baril augmente de 3,5 %, s’établissant à 85,2 dollars. En euros, la hausse est plus modérée (+2,7 %) en raison d’une appréciation de l’euro.

En août, le marché subit une nouvelle baisse. Le prix chute de 5,6 %, atteignant 80,4 dollars. En euros, le recul est encore plus prononcé (-7,0 %). Cette tendance se poursuit en septembre avec une baisse de 7,9 %, portant le baril à 74 dollars. En euros, le repli atteint 8,7 %, un plus bas depuis 2022.

Quatrième trimestre 2024 : stabilisation et tensions

En novembre, le prix du baril baisse légèrement (-2,0 %) pour s’établir à 74,1 dollars. En euros, le prix augmente légèrement (+0,5 %) en raison de la dépréciation de l’euro. Malgré cette stabilisation apparente, le marché reste sous tension. Sur un an, le prix du baril diminue de 10,6 % en dollars et de 9,2 % en euros.

Évolution du prix du baril de pétrole en 2024 ($)

2024Valeur
Novembre74,1
Octobre75,6
Septembre74,0
Août80,4
Juillet85,2
Juin82,2
Mai81,9
Avril89,8
Mars85,4
Février83,5
Janvier80,0

Source INSEE

Comment fonctionne le marché du pétrole ?

Le fonctionnement du marché

Le marché du pétrole repose sur l’interaction entre offre et demande. L’offre provient des compagnies qui extraient le pétrole, telles qu’Aramco, ExxonMobil ou TotalEnergies. La demande émane principalement des raffineurs qui transforment le brut en produits finis comme les carburants.

Deux types de marchés structurent les transactions pétrolières. Le marché de gré à gré, appelé « spot », gère les échanges physiques de barils. Ces transactions impliquent souvent des traders, qui achètent et revendent les cargaisons pour répondre aux besoins des raffineries ou réaliser des gains à court terme. Une cargaison peut changer de propriétaire plusieurs fois avant livraison.

En parallèle, le marché à terme, ou « papier », permet de vendre ou d’acheter du pétrole sur la base d’une valeur future. Les opérations se déroulent sur des plateformes comme le NYMEX à New York ou l’ICE à Londres. Ce système limite les risques de fluctuation des prix pour les producteurs et raffineurs. Cependant, la spéculation sur ce marché augmente la volatilité des cours.

Les principaux acteurs

Le marché du pétrole réunit une diversité d’acteurs. Les compagnies pétrolières produisent le brut, tandis que les raffineurs le transforment. Les traders assurent la fluidité des échanges en achetant et vendant des cargaisons ou des contrats à terme. Ces acteurs se fient à des prix de référence comme le Brent (Mer du Nord) et le WTI (West Texas Intermediate).

L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) joue un rôle clé. Elle fixe des quotas de production pour stabiliser les prix. Ses décisions influencent directement l’économie mondiale, compte tenu de l’importance stratégique du pétrole.

Les principales qualités de pétrole brut sur les marchés mondiaux

Sur les marchés mondiaux, le pétrole brut se décline en de nombreuses qualités, mais seulement quatre d’entre elles servent véritablement de référence pour fixer les prix.

Le Brent, un pétrole léger extrait en mer du Nord entre les îles Shetland et la Norvège, constitue la référence européenne et est coté à Londres.

Le West Texas Intermediate (WTI), également un pétrole léger, est principalement coté sur le marché américain. Il se distingue par une teneur en soufre plus faible que le Brent et est parfois appelé Texas Light Sweet.

Dubaï Light, quant à lui, est un pétrole produit dans le golfe Persique et destiné au marché asiatique, tandis que l’Arabian Light est extrait en Arabie Saoudite.

Les principaux marchés de fixation des prix :

  1. Nymex (New York Mercantile Exchange) : Basé à New York, spécialisé dans les métaux précieux et l’énergie (pétrole, gaz, électricité), avec une combinaison de négociations électroniques et à la criée.
  2. ICE (IntercontinentalExchange) : Basé à Atlanta et principalement actif à Londres, plateforme entièrement électronique créée en 2000, spécialisée dans le pétrole et d’autres produits énergétiques.

Les réserves de pétrole dans le monde

Les réserves mondiales de pétrole ont connu une croissance spectaculaire au cours des trois dernières décennies. En 2020, elles atteignaient environ 1 732 milliards de barils, soit 236 milliards de tonnes. Cela représente 52 ans de production mondiale au rythme actuel, bien que cette durée soit purement théorique en raison du déclin progressif des gisements.

Évolution des réserves : des chiffres qui parlent

Entre 1980 et 2020, les réserves prouvées de pétrole ont été multipliées par 2,3. En 1980, elles étaient estimées à 93 milliards de barils. En 2018, elles atteignaient leur pic à 236,8 milliards de barils. Cette augmentation est liée à l’exploration de nouveaux gisements et à l’exploitation des hydrocarbures non conventionnels, tels que les sables bitumineux et les huiles extra-lourdes.

Tableau : Évolution des réserves mondiales de pétrole (1980-2020)

AnnéeRéserves (en milliards de barils)
198093
2000177,4
2010223,3
2020236,3

Répartition géographique : un paysage inégal

Les réserves de pétrole sont concentrées dans quelques régions du globe. En 2015, le Moyen-Orient détenait 47,3 % des réserves mondiales. Les principaux pays contributeurs étaient :

  • Le Venezuela, avec 300,9 milliards de barils (17,7 % des réserves mondiales).
  • L’Arabie Saoudite, avec 266,6 milliards de barils (15,7 %).
  • Le Canada, avec 172,2 milliards de barils (10,1 %).

Malgré ces réserves abondantes, le coût d’extraction varie fortement. Les hydrocarbures non conventionnels du Venezuela et du Canada sont plus coûteux à exploiter que le brut saoudien.

Infographie: Où se trouvent les plus larges réserves de pétrole ? | Statista Vous trouverez plus d’infographie sur Statista

Production et consommation : des tendances contrastées

La production mondiale de pétrole a atteint 34 milliards de barils en 2022, équivalant à 51 255 TWh. En parallèle, la consommation s’élevait à 52 969 TWh, ce qui explique une légère baisse des stocks.

Les principaux producteurs de pétrole en 2021 étaient :

  • Les États-Unis : 706 millions de tonnes (17 % de la production mondiale).
  • La Russie : 512 millions de tonnes (12,4 %).
  • L’Arabie Saoudite : 511 millions de tonnes (12,3 %).

Cependant, les plus grands exportateurs restent l’Arabie Saoudite (352 millions de tonnes) et la Russie (269 millions de tonnes).

Tableau : Production mondiale par pays en 2021

PaysProduction (en millions de tonnes)
États-Unis706
Russie512
Arabie Saoudite511
Canada255
Irak201

Enjeux et perspectives

Malgré l’abondance des réserves, la production future reste incertaine. Les gisements conventionnels stagnent depuis 2018, marquant un possible pic. La pandémie de COVID-19 a également perturbé les équilibres de consommation et d’extraction.

Les pays producteurs devront s’adapter à des contraintes économiques et environnementales croissantes. L’équilibre entre l’extraction d’énergies fossiles et la transition énergétique mondiale demeure un défi majeur.

FAQ sur le marché du pétrole

Quel le prix du baril de pétrole actuellement ?

Au 5 mai 2025, le prix du baril de pétrole Brent s’établit à 59,5 dollars, en dessous du seuil psychologique des 60 dollars.

Pourquoi le prix du pétrole est-il en baisse actuellement ?

Le prix du pétrole est en baisse principalement en raison de l’augmentation de la production de l’OPEP+, des inquiétudes concernant la demande chinoise et des tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine qui affectent les perspectives économiques mondiales.

Quels sont les différents types de pétrole vendus sur les marchés ?

Les principales qualités de pétrole brut sur les marchés mondiaux :
Brent : Référence européenne, pétrole léger extrait en mer du Nord et coté à Londres.
WTI (West Texas Intermediate) : Référence américaine, pétrole léger à faible teneur en soufre, également appelé Texas Light Sweet.
Dubaï Light : Produit dans le golfe Persique, destiné au marché asiatique.
Arabian Light : Produit par l’Arabie Saoudite.

Quels sont les principaux marchés de fixation des prix du pétrole ?

Nymex (New York Mercantile Exchange) : Basé à New York, spécialisé dans les métaux précieux et l’énergie (pétrole, gaz, électricité), avec une combinaison de négociations électroniques et à la criée.
ICE (IntercontinentalExchange) : Basé à Atlanta et principalement actif à Londres, plateforme entièrement électronique créée en 2000, spécialisée dans le pétrole et d’autres produits énergétiques.

Quels sont les principaux pays producteurs de pétrole ?

Les principaux producteurs de pétrole en 2021 étaient :
Les États-Unis : 706 millions de tonnes (17 % de la production mondiale).
La Russie : 512 millions de tonnes (12,4 %).
L’Arabie Saoudite : 511 millions de tonnes (12,3 %).
Cependant, les plus grands exportateurs restent l’Arabie Saoudite (352 millions de tonnes) et la Russie (269 millions de tonnes).

Quels sont les principaux facteurs qui influencent le marché du pétrole en 2025 ?

Les principaux facteurs influençant le marché du pétrole en 2025 sont les décisions de production de l’OPEP+, les relations commerciales entre grandes puissances économiques, la demande des pays émergents et les sanctions internationales affectant certains producteurs.

Quelles sont les prévisions de l’OPEP pour la demande pétrolière ?

L’OPEP maintient ses prévisions de croissance de la demande pétrolière, anticipant 105,2 millions de barils par jour en 2025 et 106,6 millions de barils par jour en 2026, soit une croissance annuelle de 1,4 million de barils par jour.